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 Resident Evil : Umbrella Chronicles

Après une adaptation Wii de Resident Evil 4, dont le succès a été fulgurant, Capcom continue sur sa lancée en nous proposant maintenant le volet Umbrella Chronicles, en exclusivité sur la dernière née de Nintendo. Mais ce nouveau Resident Evil est loin d’être une nouvelle aventure : il reprend en effet plusieurs moments des épisodes précédents, retraçant ainsi la saga des mésaventures de la société Umbrella. Voyons donc ce que ce Resident Evil a dans le ventre.

Tout d’abord, il convient de préciser que Resident Evil : Umbrella Chronicles est avant tout un jeu de tir. Non pas un jeu de tir comme on les connaît dans tous les épisodes de Resident Evil dignes de ce nom, car ici le personnage se déplace comme sur un rail. Ses mouvements sont donc relativement limités. Tout ce que vous avez à faire, c’est donc de pointer la Wiimote à l’écran et tirer sur les zombies qui arrivent vers vous.

Les amateurs d’aventures et de découvertes ne sont cependant pas laissés sur leur faim : Umbrella Chronicles laisse tout de même une marge de liberté satisfaisante au joueur. On pourra ainsi errer à travers la vaste demeure infestée de zombies et monstres en tous genres, chacun n’attendant plus qu’on lui donne sa pâtée. A ce propos, toute la troupe d’américains sera à l’appel durant la vingtaine d’heures de missions dans Raccoon City : de Billy Coen à Jill Valentine, en passant par l’intimidable Chris Redfield ou encore le mystérieux Wesker.

Pour les connaisseurs de la série Resident Evil, le jeu proposera de revivre les grands moments des épisodes précédents, à savoir Resident Evil Zero, Resident Evil, ou encore Resident Evil 3 : Nemesis. A noter que les opus Resident Evil 2 et 4 ont été complètement ignorés, certainement du fait que leur scénario ne concorde pas avec le périple de la société Umbrella. De grands combats pourront être refaits, tels que la fameuse confrontation avec le scorpion géant, de l’opus Zero. Et entre les boss de fin de niveau, bien évidemment on retrouvera toute une collection de monstres incontournables, par exemple les zombies, chauves-souris, et autres créatures immondes.

Si l’on en croit le travail des développeurs du jeu, les maîtres mots durant la partie sont action et précision. De manière générale l’extermination massive de zombies, les phases de recherche d’items et d’indices, et la découverte de nouvelles armes tels que le fusil à pompe ou le SMG sont d’un pur régal. En parlant d’armes on pourra même utiliser le couteau, arme si faible mais incontournable, en pressant le bouton A et en secouant la Wiimote. On aura pas mal de boulot finalement, parce qu’avec tous les monstres à décapiter, la mission s’avère longue et rude. Subtile parfois.

A noter par ailleurs qu’exploser la cervelle en pleine décomposition des zombies est comme toujours la stratégie ultime pour tuer instantanément l’assaillant. Un bémol toutefois : il ne suffit plus de tirer simplement dans sa tête. Désormais il va falloir viser avec précision un point très particulier du crâne pour y parvenir. Autrement, le monstre ne fera que reculer de quelques pas, abasourdi par vos tirs, pour mieux se jeter sur vous un instant après. C’est donc peut-être là une difficulté supplémentaire que les développeurs ont voulu donner au joueur. Une aide peut tout de même d’avérer assez utile : lorsqu’avec la Wiimote on passe au-dessus du point sensible de la tête du zombie, le pointeur clignote à l’écran, montrant ainsi où tirer pour marquer des points et se débarrasser de la sale bête.

Tout sera question de secondes dans votre survie. La tension permanente au cours de votre mission s’avère excitante et terrifiante en même temps, et ce durant l’intégralité du parcours. Cette tension est parfois si intense que toute décision peut s’avérer fatale ou au contraire le seul moyen d’échapper à la horde d’ennemis. Changer d’arme ou la recharger, c’est à vous de voir, mais il se peut que vous ayez perdu une bonne opportunité en choisissant la mauvaise option. Ce n’est pas une mince affaire, que de réagir au quart de tour et savoir exactement la stratégie à adopter dans telle ou telle situation. Et évidemment c’est comme toujours le quitte ou double : la moindre erreur conduit au game over.

Les graphismes de Umbrella Chronicles sont loin d’être impressionnants. La modélisation de certains monstres laisse franchement à désirer, et les décors restent au niveau Gamecube en de nombreux endroits. On peut effectivement supposer que les développeurs n’ont pas eu vraiment de soucis quant à l’aspect graphique du jeu : d’une part le jeu est destiné uniquement à la plateforme Wii, nettement plus faible graphiquement que ses concurrentes. D’autre part il s’agit d’une réadaptation de ce qui se faisait à l’époque de la sortie des Resident Evil respectifs, repris dans cette version Chronicles. Donc nul besoin de changer radicalement la qualité visuelle d’une adaptation.

L’ambiance glauque et effrayante reste néanmoins bien présente. Les environnements pourraient même donner la chair de poule aux âmes les plus sensibles, et davantage encore lorsqu’un zombie inattendu se glisse à l’angle d’un couloir. A noter cependant qu’il n’est pas rare de trouver des endroits exagérément sombres. L’ambiance se veut certes être froide, mais on se demande quelquefois si les endroits tous noirs ne sont pas juste un prétexte pour ne pas travailler l’aspect graphique de ces lieux. En pleine action cela ne se remarque pas trop, mais durant les phases d’exploration le défaut est bien visible.

De nombreux défauts empêchent de considérer Resident Evil : Umbrella Chronicles comme un des meilleurs jeux sur Wii. Cela n’empêche pas toutefois de goûter à un bon jeu de tir, et bien qu’imparfait, Umbrella Chronicles offre plusieurs longues heures de massacre de zombies, et permet de revivre les grandes scènes des épisodes précédents. Sans oublier le Wii Zapper qui sera tout de suite mis à rude épreuve dans le dépeuplement massif des monstres de Raccoon City. D’ailleurs, inutile de préciser que tout fan de la saga Resident Evil mérite enfin de savoir ce qui est arrivé à cette étrange société Umbrella...
Verdict : 14/20
       5 commentaires
Posté par Mike, le samedi 01 décembre 2007. 

 Commentaires

Posté par stef25 le samedi 12 janvier 2008 à 01:46
Posté par Arthur le mercredi 27 février 2008 à 10:15
Posté par marcosonic2 le mardi 11 mars 2008 à 23:01
Posté par twixxxy-killer le samedi 15 mars 2008 à 21:42
Posté par thebatboys@hotmail.fr le jeudi 07 mai 2009 à 20:54



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 Citation

"Je pense que les jeux sont le futur de l'éducation"
Edward O.Wilson, professeur à Harvard
Playset : Grand Chelem Tennis
Playset : Let's Tap

 Edito par Arthur

Shigeru Miyamoto, illustre créateur de nombreux personnages Nintendo, semble à la traîne au niveau technologie. Non pas que l'un des maîtres du jeu vidéo ne sache pas télécharger, mais c'est loin d'être sa préférence. Il n'est pas ici question de téléchargement illégal, mais simplement du commerce culturel dématérialisé. Le WiiWare en est d'ailleurs un parfait exemple.
"Le divertissement ne doit pas devenir quelque chose d’uniquement numérique". C'est ce qu'a affirmé Miyamoto dans une interview au journal californien Mercury News. Jolie phrase, dans une société où tout s'explique par binaire. Mais est-ce pour autant une mauvaise nouvelle ? Difficile d'y croire, lorsque l'économie numérique représente le premier débouché de la crise pour de nombreux spécialistes, et un véritable vivier d'emplois pour le futur.
Le papa de Mario ajoute : "Personnellement, je suis l’un de ceux qui, même si j’ai téléchargé toutes les chansons d’un album sur iTunes, j’achèterais quand même le CD. Je me sens plus rassuré avec un média physique". Il est vrai que la musique est dématérialisée depuis des années, avec le développement de plateformes comme iTunes ou Deezer. Alors qu'en est-il du jeu vidéo ? La question du numérique demeure très récente, depuis l'apparition de services online pour chaque console.
"Si je regarde le WiiMotion Plus, c'est quelque chose que vous ne pourriez pas distribuer de manière numérique. En fait, nous ne voyons vraiment pas le futur du jeu vidéo confiné dans la distribution digitale. Nous ne voyons pas la majorité de nos produits distribués de cette façon". Bref, Miyamoto promet que les joueurs devront se déplacer et acheter la boîte de leur jeu. Les magasins Micromania ont encore de beaux jours devant eux.

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