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 Red Steel

C’est avec une immense joie que l’on pourra goûter au nouveau chef-d’œuvre exclusif de Ubisoft, Red Steel. Non seulement la Wii est favorite dans le domaine des FPS, mais quand Miyamoto s’y intéresse, il ne faut pas prendre un tel jeu à la légère. Développé à Montreuil, près de la capitale française, Red Steel est à découvrir dès la sortie de la console. Alors difficile d’être patient dans ces moments là…

Avant d’attaquer la partie très chargée du gameplay, intéressons-nous au scénario du jeu. Le héros que vous incarnerez est un jeune homme américain amoureux de Myu, la fille du chef des Yakusa (comme par hasard…). Tout commence à Los Angeles, quand vous organisez un dîner en présence de Myu et de son père Sato. Ce dernier est en possession d’un katana de grande estime. Mais vous ne vous attendiez certainement pas à voir le gang rival de vos invités gâcher la fête et kidnapper la fille. Sato est tué pendant l’attaque, mais avant de mourir il confie le katana au jeune homme que vous incarnez.

C’est ainsi que démarre le long périple vers le Japon, à la recherche de la malheureuse victime du gang, dont le chef est un certain Tokai. Outre l’exploration des rues et bâtiments de Tokyo, deux professeurs seront à votre service. L’un vous apprendra l’utilisation des armes à feu, l’autre vous formera au maniement des armes blanches, tel le katana.

Impossible de ne pas savoir maintenant que Red Steel sera comme la quasi-totalité des exclusivités Wii, c''est-à-dire qu’elle exploitera à fond la maniabilité inédite de la console. Le jeu utilisera donc le nunchaku en plus de la Wiimote.

Red Steel étant un FPS, tout ce que l’on voit à l’écran représente ce que voit le héros. Ce qui oblige ainsi le joueur à utiliser la Wiimote pour diriger le regard, et par la même occasion de pointer l’arme. Pour se déplacer, il suffit juste d’utiliser le joystick du nunchaku. Tirer, sauter et s’accroupir se feront par le biais des boutons traditionnels. Un joli mélange de maniabilités, en somme.

Bon nombre d’interactions avec le décor sont possible : presque tous les objets du décor peuvent être détruits, comme par exemple une lampe ou un téléviseur (pas le votre, hein !). Tirer dans un aquarium aura pour conséquence la même chose qu’en réalité : toute l’eau se répand par terre, emportant avec elle les poissons rouges et le verre brisé. On l’aura compris, l’immersion est donc totale.

Pour ouvrir une porte, rien de tel qu’une secousse de gauche à droite avec le nunchaku. Même chose de haut en bas pour l’ascenseur. Mais le maniement le plus important dans Red Steel, c’est avant tout l’arme, que ce soit du sniper ou du katana, en passant par le pistolet et autres mitraillettes, sans oublier la mythique grenade que l’on lance comme en vrai.

Se battre à l’arme tranchante permet des coups dans toutes les directions, grâce à la Wiimote. Pour se défendre, rien de tel qu’un une bonne secousse horizontale avec le nunchaku. Cependant, il faut faire très attention : effectuer une action au mauvais moment ne fera que de se prendre un mauvais coup par l’ennemi. Des attaques spéciales, telles que le X (un peu comme Zorro et son célèbre Z) ne feront qu’avantager le combat de votre côté.

Le système Freeze Shot est bien pratique : d’un simple déclenchement par un bouton, le temps s’immobilise quelques instants et vous permet de viser plusieurs cibles à la fois. L’avantage, c’est qu’on n’est pas obligé de tuer l’ennemi, mais juste le désarmer. Une fois ces choix faits, tous les coups quittent votre arme pour se loger soit dans le corps des adversaires, soit sur l’arme de ces derniers pour l’anéantir. Toutefois, ce système a un coût. La jauge prévue à cet effet doit être remplie, et son contenu varie en fonction de la qualité de votre jeu. Ainsi, trop de coups subis par l’ennemi empêchent d’utiliser ce système d’attaque.

Si l’ennemi est neutralisé mais toujours en vie, il est possible de le mettre à genoux. A ce moment-là, tout est entre vos mains : soit vous l’éliminez, soit vous l’épargnez pour de bon. Si tel est le cas, il s’allie à vous. Une union avec les chefs de bande est même conseillée pour ne pas avoir affaire à un groupe d’ennemis toujours plus puissant.

Pour coordonner toute cette quête, les deux professeurs proposent des missions et de nouvelles techniques de combat. Se prosterner devant eux leur fera très plaisir, tandis que ne pas les écouter et s’éloigner d’eux ne fera que dégrader la situation, étant donné que très peu d’aide vous sera alors fournie pendant la mission.

A l’approche d’un boss, un message s’affiche afin de se préparer. Les objets de soins sont alors à utiliser sans modération, et toute défaite mène à un retour au début du combat. Autre détail : tuer un chef de gang déroutera ses serviteurs qui eux-mêmes seront presque inoffensifs.

Enfin, d’un point de vue maniabilité, on remarquera que pivoter la Wiimote verticalement ou horizontalement aura pour effet de tourner son arme de la même façon. Pas mal ! Cela nous mène à conclure que Red Steel se prête à être une référence en matière de gameplay dans la ludothèque Wii.

Graphiquement, on peut dire que c’est réussi. Les décors sont colorés et variés, et pourtant bien sombres, comme le veut l’ambiance du jeu. Ce contraste fait d’ailleurs tout le charme visuel de l’environnement, où évoluent des ennemis correctement modélisés.

Comme je l’ai dis plus haut, les décors sont interactifs et peuvent être brisés par exemple. Ces effets d’explosion sont réellement bien réalisés et donnent d’autant plus une immersion dans l’action. On peut aussi féliciter les effets de lumière, difficilement égalables. On notera pourtant peu de détails dans les décors à certains moments.

Pour info, l’équipe de développement a étudié le style japonais, composé de moderne et de traditionnel. Cette spécificité nippone a ainsi été reproduite dans Red Steel, donc autant dire que le jeu est sans conteste réaliste.

La partie sonore du jeu est plutôt spécifique : si vous jouez rapidement et précipitamment, la musique s’accélère et devient beaucoup plus rythmique que lorsque vous jouez calmement et sans brusquer les choses. En quelque sorte, c’est le joueur qui définit la musique qu’il veut entendre ! N’oublions pas que la Wiimote comporte un haut parleur : les bruitages y seront les bienvenus.

Enfin, on peut ajouter qu’un mode multijoueurs en écran partagé jusqu’à quatre est attendu, de même que le WiiConnect24, qui servira éventuellement à recevoir de nouvelles armes ou objets au cours de l’aventure. Cependant, le Wi-Fi ne fera pas partie des fonctionnalités de Red Steel. Mais ce n’est pas grave, le jeu est plus que complet !

Avec plus de 90 personnes mobilisées et une promo hors normes, Red Steel s’annonce être la nouvelle référence en FPS, et cela en exclusivité sur Wii, dès la sortie de la console. La qualité graphique est remarquable, tout comme le gameplay et ses combats au katana plus que réalistes. Tout a donc été pensé pour que ce jeu devienne un des piliers de la ludothèque idéale.
Verdict : 5/5
       1 commentaire
Posté par Arthur, le dimanche 03 septembre 2006. 

 Commentaires

Posté par marcosonic2 le mardi 11 mars 2008 à 21:20



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 Citation

"Je pense que les jeux sont le futur de l'éducation"
Edward O.Wilson, professeur à Harvard
Playset : Grand Chelem Tennis
Playset : Let's Tap

 Edito par Arthur

Shigeru Miyamoto, illustre créateur de nombreux personnages Nintendo, semble à la traîne au niveau technologie. Non pas que l'un des maîtres du jeu vidéo ne sache pas télécharger, mais c'est loin d'être sa préférence. Il n'est pas ici question de téléchargement illégal, mais simplement du commerce culturel dématérialisé. Le WiiWare en est d'ailleurs un parfait exemple.
"Le divertissement ne doit pas devenir quelque chose d’uniquement numérique". C'est ce qu'a affirmé Miyamoto dans une interview au journal californien Mercury News. Jolie phrase, dans une société où tout s'explique par binaire. Mais est-ce pour autant une mauvaise nouvelle ? Difficile d'y croire, lorsque l'économie numérique représente le premier débouché de la crise pour de nombreux spécialistes, et un véritable vivier d'emplois pour le futur.
Le papa de Mario ajoute : "Personnellement, je suis l’un de ceux qui, même si j’ai téléchargé toutes les chansons d’un album sur iTunes, j’achèterais quand même le CD. Je me sens plus rassuré avec un média physique". Il est vrai que la musique est dématérialisée depuis des années, avec le développement de plateformes comme iTunes ou Deezer. Alors qu'en est-il du jeu vidéo ? La question du numérique demeure très récente, depuis l'apparition de services online pour chaque console.
"Si je regarde le WiiMotion Plus, c'est quelque chose que vous ne pourriez pas distribuer de manière numérique. En fait, nous ne voyons vraiment pas le futur du jeu vidéo confiné dans la distribution digitale. Nous ne voyons pas la majorité de nos produits distribués de cette façon". Bref, Miyamoto promet que les joueurs devront se déplacer et acheter la boîte de leur jeu. Les magasins Micromania ont encore de beaux jours devant eux.

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