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L'Europe délaissée ?
Ceux qui suivent l'actualité vidéoludique le savent bien : les dates de sortie des jeux sont rarement simultanées dans le monde. Mais le constat ne serait pas si important si les Européens n'étaient pas systématiquement les derniers servis. Car leur rude destin est d'attendre plusieurs mois avant de goûter un titre que les japonais et/ou américains auront déjà terminé trois fois en mode difficile. Et c'est là qu'entre en scène Namco Baidai.
Le vice président britannique de Namco Bandai, John Galloway, a conscience du problème. La société y voit donc probablement une opportunité, un débouché à ce fléau des temps modernes. L'homme déclare : "Dans l'avenir il y aura de gros investissements au niveau du développement des jeux, pour les joueurs européens. Cela donne à Namco Bandai une formidable force pour les années à venir. Nous avons pour objectif de faire croître notre part de marché pour arriver parmi les cinq premiers éditeurs en Europe au cours des trois à cinq prochaines années."
Le public européen serait-il donc enfin reconnu au même titre que la clientèle nippone ? Namco Bandai, acclamé pour des jeux tels que Soul Calibur ou Tales of Symphonia, pour ne pas citer Tamagotchi Party On et Digimon, sait bien que le nombre de titres n'est pas gage de ventes. "Pour cela, nous allons faire de la qualité dans nos jeux, quelque chose que Namco Bandai a toujours fait, et commercialiser des produits en masse pour arriver à notre but" ajoute John Galloway.
Ce qui est sûr, c'est que Namco Bandai ne va pas faire la révolution à lui seul. Un mouvement de masse des firmes japonaises est attendu par l'éditeur de Naruto : "Les entreprises japonaises ont besoin de grandir hors du Japon et l'Europe est le marché le plus propice à cette évolution. Pendant de nombreuses années, ces entreprises ont sorti leur jeux via une société de distribution et l'Europe a très bien répondu en au niveau des ventes. Parfois mieux que les États-Unis. C'est une prochaine étape évidente pour eux" affirme ainsi Galloway. Conclusion classique mais toujours aussi efficace : seul l'avenir nous dira.
Posté par Arthur
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