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 No More Heroes : Suda51 n'est pas content

Sorti le 7 décembre dernier au Japon, et toujours en attente pour l'Europe et les Etats-Unis, le dernier bébé du chef de développement Suda 51, No More Heroes, n'a pas récolté le succès escompté par l'homme, au vu des scores de ventes relativement bas pour ce jeu.

Suda 51, à qui l'on doit notamment un certain Killer 7 sur Gamecube et PS2, un jeu bon en soi mais ayant également peu de ventes à son actif, se plaind dans une interview de CVG des mauvais résultats de No More Heroes et cherche à en tirer des conclusions et explications pour le moins précipitées, le jeu n'étant sorti qu'au Japon pour l'instant.

Voici ce qui en ressort principalement : "Tandis que les ventes n'étaient pas aussi bonnes que je l'espérais, d'autres titres pour Wii ne se vendent pas si bien non plus. Seuls les titres de Nintendo se vendent bien. Ce n'est pas juste à cause de la situation actuelle au Japon. Ce phénomène n'est pas qu'exclusivement japonais."

D'autre part, Suda affirme : "Vraiment j'ai été très surpris de la réalité de la Wii, parce qu'avant de faire ce jeu, je ne m'attendais pas à ce que la Wii soit une console visant uniquement les non-gamers. Je me suis attendu à plus de jeux pour hardcore gamers. La réalité est différente de mes attentes".

Le développeur se fait apparemment beaucoup d'illusions, et tente de convaincre sur un domaine où l'attention portée aux éditeurs-tiers est loin d'être mauvaise, lorsqu'on prend par exemple des titres tels que Resident Evil 4 (Capcom) ou Guitar Hero III (Activision). Il n'en reste pas moins que les résultats de ventes de No More Heroes auraient pu sembler meilleures qu'actuellement.

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Posté par Arthur

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 Citation

"Je pense que les jeux sont le futur de l'éducation"
Edward O.Wilson, professeur à Harvard
Playset : Grand Chelem Tennis
Playset : Let's Tap

 Edito par Arthur

Shigeru Miyamoto, illustre créateur de nombreux personnages Nintendo, semble à la traîne au niveau technologie. Non pas que l'un des maîtres du jeu vidéo ne sache pas télécharger, mais c'est loin d'être sa préférence. Il n'est pas ici question de téléchargement illégal, mais simplement du commerce culturel dématérialisé. Le WiiWare en est d'ailleurs un parfait exemple.
"Le divertissement ne doit pas devenir quelque chose d’uniquement numérique". C'est ce qu'a affirmé Miyamoto dans une interview au journal californien Mercury News. Jolie phrase, dans une société où tout s'explique par binaire. Mais est-ce pour autant une mauvaise nouvelle ? Difficile d'y croire, lorsque l'économie numérique représente le premier débouché de la crise pour de nombreux spécialistes, et un véritable vivier d'emplois pour le futur.
Le papa de Mario ajoute : "Personnellement, je suis l’un de ceux qui, même si j’ai téléchargé toutes les chansons d’un album sur iTunes, j’achèterais quand même le CD. Je me sens plus rassuré avec un média physique". Il est vrai que la musique est dématérialisée depuis des années, avec le développement de plateformes comme iTunes ou Deezer. Alors qu'en est-il du jeu vidéo ? La question du numérique demeure très récente, depuis l'apparition de services online pour chaque console.
"Si je regarde le WiiMotion Plus, c'est quelque chose que vous ne pourriez pas distribuer de manière numérique. En fait, nous ne voyons vraiment pas le futur du jeu vidéo confiné dans la distribution digitale. Nous ne voyons pas la majorité de nos produits distribués de cette façon". Bref, Miyamoto promet que les joueurs devront se déplacer et acheter la boîte de leur jeu. Les magasins Micromania ont encore de beaux jours devant eux.

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