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 Mario Strikers Charged Football

Mario Smash Football a figuré parmi les plus grands succès sur Gamecube, un excellent jeu d’arcade plein de tacles plongeants, de collisions corporelles entre les joueurs, et de barrières électriques. Il ne s’agit pas d’un jeu vraiment sérieux, mais il offre pas mal de frissons surtout en mode multijoueur. Et même si ce jeu est compatible avec la Wii, Nintendo a décidé de créer une suite spécialement pour sa nouvelle console. Il s’agit de Mario Strikers Charged Football, un jeu frénétique qui peut prendre l’apparence d’un sport extrême lorsque Mario est aux commandes.

Dans des jeux de longue date tels que FIFA ou PES, le joueur est habitué à entendre les commentateurs crier lorsqu’un joueur professionnel de football marque un but durant la partie. Cela n’existe pas dans Mario Strikers Charged Football. Tout d’abord parce que le commentateur n’existe pas, mais aussi parce que les joueurs humains tels que nous les voyons lors des matchs de compétitions réels sont remplacés par les personnages familiers du Royaume Champignon, qui ne sont autres que Mario, Peach, Donkey Kong, et l’infâme Koopa. Le stade est quant à lui bondé de centaines de spectateurs en train de crier, eux non plus pas très humains.

L’autre caractéristique qui sépare ce titre des autres jeux de football est la façon de jouer. Au lieu de se passer simplement la balle entre équipiers et calculer précisément la frappe, il faut au contraire courir le plus vite possible vers l’adversaire pour lui lancer une carapace qui le fera trébucher, ou plus directement le frapper en pleine face et récupérer la balle. Une clôture électrique parfois sous tension autour du terrain permet aux équipes qu’un joueur adverse touche cette clôture et reçoive une grosse décharge qui l’immobilise un instant. Cela peut paraître cruel, mais cette violence cartoonesque est pourtant la seule manière de jouer : coups de poings, de pied, frappes brutales et coups bas seront le lot habituel de techniques pour laisser échapper la balle à l’adversaire.

Cinq joueurs par équipe s’affronteront sur 17 terrains différentes : outre l’un des quatre capitaines d’équipe cités précédemment, quatre autres joueurs feront partie du match, dont trois que l’on peut choisir parmi huit espèces, elles aussi issues de l’univers de Mario : Toads, Koopas… Le crocodile, lui, est le gardien de but. Chaque personnage a ses capacités propres : le plombier moustachu peut devenir géant et écraser ses adversaires, Peach est capable de paralyser les joueurs un instant en prenant des photos.

Le premier Mario au football utilisait évidemment les commandes classiques du pad Gamecube, tandis que ce nouveau volet sur Wii profite de la maniabilité Wiimote pour exercer le sport en question. Les personnages bougent grâce au stick analogique du Nunchuk. Pour faire une passe il faut appuyer sur A, et presser le bouton B pour tirer. Et chaque fois que l’on veut frapper un adversaire, la seule chose à faire est d’agiter la Wiimote par un mouvement circulaire.

Pour les Super Tirs, c’est-à-dire de très puissants tirs qui font que le capitaine de l’équipe s’envole en l’air pour donner encore plus de puissance lors de la frappe, le joueur incarne le gardien de son équipe si le capitaine adverse s’apprête à en réaliser un. Ces Super Tirs sont difficiles à réaliser, et nécessitent un léger instant d’attente pour pouvoir en faire un, laissant les défenseurs de l’équipe adverse s’acharner sur vous. En contrepartie, la réussite de ce tir enflammé permet d’encaisser un score de deux buts contre un seul en temps normal.

Visuellement le jeu est comparable à son prédécesseur, bien qu’il s’avère que les développeurs aient étoffé le public du stade, en les rendants plus réalistes. Mais mis à part ces quelques améliorations, les graphismes restent exactement les mêmes que le volet sur Gamecube, ce qui n’est pas une si mauvaise chose. L’action semble être plus vive, les personnages sont toujours aussi bien modélisés, et le jeu ne paraît pas tourner plus lentement, sauf pour les situations qui appellent à cela, par exemple les attaques spéciales.

Côté modes de jeu, le mode solo nommé « Road to the striker cup » proposera de gagner trois coupes, en affrontant des équipes toujours plus fortes. Le mode Domination proposera de créer notre propre match, avec des paramètres modifiables à volonté. Au niveau du multijoueur, le « Any One Game » permet de jouer les deux équipes d’un match, mais le plus important dans le jeu est incontestablement le online, qui lance ainsi le coup d’envoi du Nintendo WiFi Connection sur Wii en Europe. Ce service, présent aussi sur DS, donne la possibilité d’affronter des joueurs du monde entier. Un classement des meilleurs joueurs mondiaux sera même disponible.

Mario Strikers Charged Football , le prochain jeu de football de Nintendo, sera certainement l’un des hits de l’été sur Wii. Pour seulement 50 euros, ce jeu est de plus l’occasion pour Nintendo de lancer son service online en Europe, un service longtemps attendu et qui portera ses fruits si Mario et sa bande seront à la hauteur des espérances des joueurs, ce qui sera sûrement le cas.
Verdict : 3/5
       2 commentaires
Posté par Arthur, le lundi 03 septembre 2007. 

 Commentaires

Posté par marcosonic2 le mercredi 12 mars 2008 à 23:54
Posté par twixxxy-killer le samedi 15 mars 2008 à 20:58



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 Citation

"Je pense que les jeux sont le futur de l'éducation"
Edward O.Wilson, professeur à Harvard
Playset : Grand Chelem Tennis
Playset : Let's Tap

 Edito par Arthur

Shigeru Miyamoto, illustre créateur de nombreux personnages Nintendo, semble à la traîne au niveau technologie. Non pas que l'un des maîtres du jeu vidéo ne sache pas télécharger, mais c'est loin d'être sa préférence. Il n'est pas ici question de téléchargement illégal, mais simplement du commerce culturel dématérialisé. Le WiiWare en est d'ailleurs un parfait exemple.
"Le divertissement ne doit pas devenir quelque chose d’uniquement numérique". C'est ce qu'a affirmé Miyamoto dans une interview au journal californien Mercury News. Jolie phrase, dans une société où tout s'explique par binaire. Mais est-ce pour autant une mauvaise nouvelle ? Difficile d'y croire, lorsque l'économie numérique représente le premier débouché de la crise pour de nombreux spécialistes, et un véritable vivier d'emplois pour le futur.
Le papa de Mario ajoute : "Personnellement, je suis l’un de ceux qui, même si j’ai téléchargé toutes les chansons d’un album sur iTunes, j’achèterais quand même le CD. Je me sens plus rassuré avec un média physique". Il est vrai que la musique est dématérialisée depuis des années, avec le développement de plateformes comme iTunes ou Deezer. Alors qu'en est-il du jeu vidéo ? La question du numérique demeure très récente, depuis l'apparition de services online pour chaque console.
"Si je regarde le WiiMotion Plus, c'est quelque chose que vous ne pourriez pas distribuer de manière numérique. En fait, nous ne voyons vraiment pas le futur du jeu vidéo confiné dans la distribution digitale. Nous ne voyons pas la majorité de nos produits distribués de cette façon". Bref, Miyamoto promet que les joueurs devront se déplacer et acheter la boîte de leur jeu. Les magasins Micromania ont encore de beaux jours devant eux.

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